Épisode: Faits de la limonade

Nous sommes à l’heure hivernale où les boissons chaudes comme un bon chocolat chaud réconfortant avec guimauves flottantes après une bonne randonnée de raquette ou autres sports d’hiver sont appropriées. Toutefois, il y en a certains qui en profitent pour quitter le Canada en douce, au chaud, en voyage ou il y en a certains qui demeurent de façon permanente (ou presque) à un endroit avec un mercure clément. Loin de moi vouloir vous en faire une chronique météorologique (lire Les plaisirs de l’hiver pour connaître mon avis sur le sujet), mon objectif est davantage de vous offrir un épisode pour que vous ayez le goût de plutôt vous faire un pichet de limonade (citronnade) bien froide

Pourquoi ce breuvage en janvier ? Parce que, pour moi, c’est maintenant que j’en ai vraiment besoin. Parce qu’elle est douce-amère et que j’ai besoin de voir et goûter la qualité douce-amère de la vie, par sa nature même, sans être seulement plongée dans son aigreur et sa noirceur. Je ne veux pas reperdre le goût de tout et devoir tout recommencer encore et encore. Je ne veux pas de cet état qui donne l’impression d’être inutile, qui cohabite avec d’autres troubles et une liste de symptômes, qui nous enlève le goût de juste vivre. Une dose d’amertume pire qu’un simple agrume qui en devient une maladie.

J’ai besoin de redéfinir ma vie, rien de moins, pour en faire de la limonade bien équilibrée avec l’aide des bons ingrédients (traitement à venir) et des bonnes personnes pour m’aider avec ma recette compliquée et mes humeurs.

J’ai compris également que, malheureusement, comme écrit dans la définition de la nature du bonheur du livre “Sourire comme Bouddha” de Joseph Emet, tenter d’amputer toute trace de tristesse de la vie serait comme vouloir faire de la limonade sans les citrons. Impossible. Il faut donc accepter la part (acceptable) d’ombre et de noirceur. Il faut savoir aussi profiter de la douceur de son goût sucrée parce que, selon la recette de votre vie, elle peut varier.

Donc, il faut accepter qu’une vie idéalisée sans les malheurs qui en font partie inextricablement parties est juste une eau sucrée. J’aimerais toutefois dire qu’avec le temps, ma patience fait dire que je n’ai pas besoin d’autant d’intensité dans le goût de ma limonade. Je souffre assez pour juste vouloir profiter d’un bon verre de cette boisson désaltérante et rafraîchissante, bien entourée des personnes qui me sont proches, et juste siroter.

AnanasJ’ai même un verre en forme d’ananas qui ferait tout à fait l’affaire pour toutes ces occasions. J’ose même demander que ce soit normal et quotidien d’être bien et de juste sourire.

Qu’elle soit en version pétillante ou à une saveur en particulier (pour surtout ne pas dire alcoolisée), la vie peut être belle. Il faut garder une attitude optimiste face à l’adversité ou le malheur (merci à Wikipédia du conseil) et essayons de passer à travers les épreuves de la vie du mieux que nous pouvons malgré ces agrumes.

Alors pour citer l’expression “when life gives ou lemons, make lemonade” de Elbert Green Hubbard (artiste, écrivain et philosophe américain) écrit pour une notice nécrologique en 1915.

Il faut, quand la vie te donne des citrons, en faire de la limonade…

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Un commentaire sur “Épisode: Faits de la limonade

  1. Redéfinir sa vie…..pas facile. Nous devons tous le faire un jour ou l’autre. La vie n’est pas un long chemin tranquille. Elle est parsemée de moments heureux et de périodes plus difficiles qui demandent de garder le cap sur ce qui est important pour nous. Nos attentes doivent être réalistes; rien n’est parfait mais il est possible d’être bien dans sa peau même si ce n’est pas ce dont on avait rêvé .

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